Présentation nouveaux membres

Un premier sujet où vous pouvez vous présenter vous, votre activité et votre lien aux low-tech, recherche et enseignement. Je me permets de rappeler que tout contenu sur le forum est disponible sans être authentifié et mis sous licence CC-BY 4.0. (voir les conditions générales d’utilisation). Si vous souhaitez être contacté sans partager votre adresse mail, n’hésitez pas à le préciser dans votre message, les membres du forum pourront vous contacter par message privé.

Je commence donc : Sacha Hodencq, je suis doctorant au laboratoire de génie électrique de Grenoble (G2Elab) sur un sujet autour des outils d’optimisation énergétique open source. Je m’intéresse fortement aux low-tech, en me posant la question de leur conception et leur intégration aux systèmes énergétiques. Hâte d’échanger avec cette communauté naissante !

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J’enchaine: moi c’est Frédéric Wurtz, directeur de recherche au CNRS au G2ELAB. Mon thème de recherche concerne les systèmes complexe impliquant l’énergie, le numérique et les acteurs humains. Le thème « low-tech » m’intéresse dans ce contexte, comme une opportunité d’étudier des processus de conception, de réalisation et d’utilisation pouvant impliquer les utilisateurs finaux sur des applicatifs énergie (production, stockage et utilisation d’énergie), le tout médiatisé par des outils numériques. Je suis co-directeur du programme interdisciplinaire eco-SESA s’intéressant à la valorisation locale des énergies renouvelables.

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Je continue : Germain Lemasson.

Je suis ingénieur de recherche au LIG et je m’occupe du FabMSTIC le fablab du campus de Saint Martin d’Hères. Je trouve que les principes de base des lowtech rejoignent bien l’esprit des fablabs et j’espère que ceux ci aideront les fablabs à être plus dans le sens du development durable.

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Je poursuis :

Kévin Loesle, ingénieur en énergie (Grenoble INP-ENSE3 / IEP Grenoble) de formation, je me suis investi dès la fin de mes études dans le domaine des low-tech au sein d’Ideas Laboratory (CEA Grenoble).
Depuis la fin de ma mission là-bas, j’ai fondé le Low-tech Lab Grenoble, antenne locale de l’association Low-tech Lab. De plus, je travaille en indépendant pour la compagnie artistique Organic Orchestra sur la préparation et la tournée d’ONIRI 2070, un spectacle sobre et autonome en énergie, ainsi que pour le Low-tech Lab à la coordination et au développement des communautés locales.

Ma low-tech favorite: le cuiseur à bois économe - rocket stove !

Hâte d’échanger plus amplement avec cette communauté naissante.

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je profite de l’inertie :

Guillaume Guimbretière, chargé de recherche CNRS au laboratoire de l’atmosphère et des cyclones de l’université de la Réunion. Je suis physico-chimiste et expérimentateur de formation. Après avoir un temps travaillé sur la matière en conditions extrêmes et suivi un parcours initiatique sur l’urgence d’une transition socio-environnementale, j’ai basculé mes activités de recherches vers les sciences de la soutenabilité. Les low-tech sont une part importante de mon activité avec une collaboration toujours plus forte avec le tiers-secteur de la connaissance. Je m’intéresse à toutes les dimensions autour de la tow-tech: technique, critique et sociétale. Avec une association locale, nous avons monté une antenne réunionnaise du low-tech lab (Low-tech péï), ainsi qu’un groupe techno-critique (Low-techno-critique) mais le forum-lowtre sera certainement plus efficace pour ce ce dernier aspect …

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Je continue: Miguel LOPEZ

Je suis actuellement en thèse de doctorat sur l’innovation frugale au sein de l’équipe de recherche CREIDD de l’UTT. Je m’intéresse fortement au phénomène de la conception dans des contextes à fortes contraintes, notamment dans les pays en développement. J’ai eu occasion de rencontrer des entrepreneurs qui ont développé des solutions orientés vers l’inclusion sociale et la réduction des impacts sur l’environnement. Leur façon de voir la conception m’ont permis de voir que on n’a pas besoin d’avoir une quantité immense des ressources pour innover et résoudre des problèmes réels et qu’il faut répenser nos modeles actuelles de conception. Innovation sociale, low-tech, innovation frugale, innovation inversé… hâte de commencer des échanges et partages d’expérience avec vous!

Miguel. :star_struck:

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Dans la foulée : Fabien Mieyeville
Enseignant-Chercheur à Polytech Lyon et chercheur au laboratoire Ampère. J’ai eu l’occasion de construire et diriger un programme d’innovation construit autour d’un fablab et du Design Thinking pendant 5 ans.
Je travaille sur la convergence entre énergie et information ou comment le signal physique qui alimente les circuits électroniques peut également être transport d’information et vice-versa.
Les mots clés sont récupération d’énergie, réseaux de capteurs sans fil autonome, intelligence distribuée. L’objectif est de réaliser le plus d’opérations au plus près du signal physique récupéré avec très peu de ressources matérielles pour consommer le moins d’énergie possible : on est donc sur une forme de low-tech électronique.
Par ailleurs, je poursuis un activité de recherche sur l’Innovation par le Design Thinking, dans laquelle je m’intéresse en particulier aux tiers-lieux tels que les fablabs et leurs impacts sur les systèmes organisationnels, l’innovation par le Faire. C’est mon second point d’entrée et d’intérêt pour le low-tech.

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Antoine Peltier

Ingénieur et architecte de formation (Centrale Nantes et ENSAN), je suis actuellement doctorant dans le domaine de la construction en terre crue à l’université de Coventry. Mon sujet traite à la fois des barrières à l’usage de matériaux non-conventionnels dans la construction, et de la justification structurelle du matériau terre.

Je m’intéresse, depuis peu, aux low-techs de manière personnel, mais aussi professionnel car je pense que des ponts peuvent être fait entre la (petite) communauté de chercheurs « terre crue » et celle des low-techs. Je pense également que des problématiques pourraient se rejoindre, notamment dans l’implantation et l’acceptation des low-techs dans nos sociétés, l’acceptabilité de la terre crue étant un sujet majeur.

Hâte de pouvoir échanger plus longuement de visu lors de la première rencontre.

Antoine

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Bonjour à tous,

Comme @Antoine_P, je m’intéresse à la construction en terre crue et je pense que l’usage de matériaux non conventionnels dans la construction doit avoir sa place dans l’écosystème low tech.
Je suis ingénieur agronome de formation, spécialité science des sols, et je vais commencer une thèse en septembre sur la diversité des terres convenables pour chaque technique de construction en terre crue.

Merci pour cette initiative !
Loris

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Bonjour,

Ancienne étudiante d’un master recherche en sciences des matériaux, je n’ai pas poursuivi dans la recherche car n’accrochais pas à l’esprit « innovation, high-tech, nouveaux matériaux » et l’absence de vraie réflexion sur la soutenabilité de ces technologies gourmandes en énergie et en ressources. Et peut-être aussi parce que les travaux ne donnaient pas souvent lieu à des applications concrètes pouvant jouer un rôle dans la transition environnementale.

J’enseigne aujourd’hui (mais peut-être pas pour toute la vie) la physique-chimie en collège et lycée dans un établissement français à l’étranger. J’aimerais intégrer la dimension low-tech dans mon enseignement, tant au niveau des techniques pédagogiques que dans des projets à proposer aux élèves.

Dans tous les cas, je m’intéresse de près aux low-techs et à l’engagement des scientifiques et de leurs travaux dans le sens de la soutenabilité environnementale.
Je suis donc très contente de prendre part à cette communauté !

Léa Jacquot

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Bonjour à tous,
Je m’appelle Ludovic Mell, je suis un ingénieur spécialisé dans les énergies marines renouvelables, je suis actuellement en doctorat sur la fiabilité mécanique des structures offshores (sous-stations électriques pour les parcs éoliens). Je me pose beaucoup de questions autour du manque de réflexion Low Tech/Cycle de vie dans les énergies renouvelables mais aussi plus globalement dans notre société.
Je ne peux envisager de travailler dans la recherche ou l’industrie que si les enjeux sociétaux ont un réel sens et ne s’inscrivent pas dans un paradigme technoptimiste.
Hâte d’échanger !

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Je suis Guillaume Mandil, enseignant chercheur à Grenoble. Je m’interesse aux questions d’adapatation des technologies et des modes de consomation/production aux limites planétaires.

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Bonjour,

Je suis Molène LE ROY, responsable sensibilisation et pédagogie au sein du Fonds Explore (Concarneau - 29).
Explore un fonds de dotation qui accompagne des projets d’exploration et notamment le LowTech Lab.

Je suis donc ici pour prendre les retours d’expériences & échanger sur les actions qui ont pu être menées au sein des établissements scolaires.

Belle journée à tous

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Bonjour
Je suis Helmi Ben Rejeb, ingénieur de recherche au laboratoire G-SCOP (Grenoble INP). Je gère des programmes européens en relation avec le développement durable, l’économie circulaire…, etc. Mon intérêt pour le low tech vient de leur impact environnemental réduit, mais aussi en relation de mon implication il y a quelques années dans la création du premier FabLab en Tunisie dans une école d’ingénieur. Un pays du sud donc, pour lequel l’accès à la techno pour l’enseignement et la recherche est difficile et couteux. Je trouve que les communautés des FabLab et makers sont de très bons vecteurs des low tech, ils permettent de les développer et de les adapater aux besoins des communautés dans lesquels ils se trouvent.

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Bonjour,
Je suis Alexandre Mege-Revil, enseignant-chercheur à Centrale Lille Institut, et au Laboratoire LaMcube.

Je m’intéresse aux low-techs depuis que j’ai encadré un premier projet étudiant à l’initiative du low-tech lab en 2015 si ma mémoire est bonne. Depuis, les étudiants que j’encadre ont réalisé un panneau solaire thermique, un concentrateur solaire, un système de dessalinisation de l’eau, un four en terre crue, et quelques instruments de mesure de qualité variable.

J’ai intégré massivement à mes enseignements des cours sur les ressources métalliques, sur limites et contraintes du recyclage et de l’économie circulaire, et sur le pétrole.

Je travaille actuellement en recherche sur l’intégration de dispositifs low-techs dans une ferme urbaine à Roubaix. Les conditions techniques nous donnent du fil à retordre, mais les conditions d’acceptation sociale et sociétale encore plus.

Et pour finir, je suis responsable depuis l’an dernier d’un parcours de dernière année de Centrale Lille sur la conception low-tech (16 étudiants par an). Mais je dois reconnaître que les collègues qui participent à cette formation n’ont pas tout à fait intégré la notion, et cela donne un sentiment partagé aux étudiants.

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Bonjour,

Ingénieur dans un grand groupe et représentant régional en AURA de Syntec Ingénierie, côté BTP, je suis confronté chaque jour aux questions de programmation, étude, mise en oeuvre et entretien de systèmes techniques. Mes activités professionnelles et extra-professionnelles au cours des dernières décennies m’ont ouvert de multiples fenêtres sur la systémique de notre anthropocène.
Je suis passionné par la thématique du Low Tech et ses multiples aspects, ayant été élevé au siècle dernier, avec les deux tomes du Larousse Agricole et dans un monde où l’on parlait encore avec respect du « bon sens paysan ».
Au plaisir d’échanger avec vous sur ce forum.

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Bonjour à tous,

Je suis Luiz Villa, un enseignant chercheur au LAAS-CNRS. Je focalise ma recherche sur la création de l’équivalent de l’arduino de l’énergie. Il s’agit d’un convertisseur de puissance libre, simple, reprogrammable et modulaire. Le but est de créer un outil de développement au tour du quel une communauté peut se forger et collaborer.
Je m’intéresse aussi à la philosophie de la technologie et comment celle-ci a un impact sur notre société. Je ne souscrit pas à l’idée de « low tech », pour moi il n’a rien de « low » dans ce que nous faisons. C’est plutôt du « open tech » ou du « libre tech » qui nous cherchons, à mon avis, à faire.

A bientôt pour des échanges très intéressants.

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Bonjour à tous,

Je m’appelle Alexandre gaultier, je suis chercheur indépendant (ancien consultant écoconception et ACV chez EVEA).

J’anime et je travaille actuellement sur un Projet de Recherche Collaboratif qui cherchera, entre autre, à mieux cerner le concept de low-tech. (Vous pouvez trouver une présentation de ce projet dans la section recherche) Ce projet étant collaboratif, toutes personnes souhaitant aider est la bienvenue.

Le concept low-tech m’intéresse principalement pour son potentiel de changement de nos imaginaires et, par suite, nos modes de vies vers des modes de vies plus inclusifs et moins oppressifs pour l’ensemble des êtres vivants.

Après, je reste ingénieur de formation donc toute la partie coneption de système techniques m’intéresse énormément bien sûr :wink:

Au plaisir d’échanger avec vous sur les différents fils du forum !

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Bonjour à toutes et tous,

Dans l’idée d’initier une cartographie afin de mieux identifier les acteurs - actrices et projets d’enseignement dans la communauté LowTRE, je vous propose de compléter ces annuaires :

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Bonjour à tous,

Je suis Marion Roullet, actuellement postdoc à l’Institut de chimie et procédés pour l’énergie, l’environnement et la santé (ICPEES) à Strasbourg, en science des matériaux.

Comme @LeaJ, je trouve très décevant que ce domaine vise à trouver des nouveaux matériaux super performants, peu importe les ressources utilisées et les fins de vie possibles. Même pour les matériaux biosourcés, le but est de remplacer à l’identique des matériaux d’origine fossile, sans réflexion plus globale. Je m’intéresse au contraire aux matériaux frugaux ou low-tech (également parfois appelés agro-matériaux), faits à partir de déchets de l’agroalimentaire, avec des procédés de mise en oeuvre aisés (en terme température et de pression) et facilement biodégradables.

Je m’installerai en indépendante l’an prochain pour expérimenter sur la production de matériaux low tech, dans une logique de manufacture de proximité comme celle proposée par les Fab Labs. J’aimerais aussi proposer des ateliers et des cours dans les écoles de design, dans lesquelles il y a le plus d’expérimentation dans ce domaine mais sans forcément de rigueur scientifique. Je suis donc plus sur l’aspect « Recherche et enseignement des Low Tech » que « l’utilisation des Low Tech dans la recherche et l’enseignement ».

Au plaisir de discuter de ces sujets avec vous.

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