Fablab et Durabilité

Ce sujet est la pour discuter de la relation entre les fablabs, le LowTech et la durabilité.

Je vais donc donner mes premières réflexions sur le sujet et j’invite toutes personnes qui le souhaite à faire de même.

Les fablabs sont une émanations des high tech, des outils high tech qui permette a n’importe qui de fabriquer des choses plus ou moins complexe.

Je commence la réflexion sur les outils et machine utilisés dans les fablabs.
Est ce que les inprimantes 3D et les découpeuse laser sont LowTech? a priori non. Elles sont composées de nombreux capteurs, actionneurs et cartes électroniques pour fonctionner. Cependant leur principe et fonctionnement est simple mouvement linéaire sur plusieurs axes. De plus les fablabs sont des lieux qui mettent en commun de nombreux outils qui eux sont simple (tournevis, scies, clés, …)

Le deuxième point est la générations de déchet. En pratique un fablab génère pas mal de déchets entre les chutes des découpes laser (bois ou plastique) et les plastiques des imprimantes 3D. Certaines solutions sont envisagées pour réduire cette impact, bonne pratique afin d’optimiser la matière, recyclage de certains plastiques ou privilégier certaines matières par exemple.

Est ce que les fablabs peuvent être des outils aux lowtech et pour le dévellopement durable ?
Je pense que le lien principal entre lowtech et fablab est la volonté de partager la connaissance et de donner la capacité aux personnes de faire eux même ce dont ils ont besoin. Je pense que les fablab sont des lieux propice à la fabrications de lowtech. Sur le plan de la durabilité, les fablabs permette aux personnes de réparer les objets et ainsi à en augmenter leur durée de vie.

Pour conclure ma réflexion les fablabs sont de fabuleux outils et comme tout outils c’est la manière dont on les utilise qui va definir si les fablabs participe ou vont contre le dévellopement durable.

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Tout dépend de ce qu’on qualifie de low tech. Pour le mécatronicien que je suis, les circuits électroniques utilisés dans les imprimantes 3D sont des circuits électroniques « simples », programmables par tout le monde et même pour la plupart réparables (on peut assez facilement dessouder un composant et le remplacer sur certaines cartes). Les parties mécaniques mises en œuvre dans les imprimantes 3D sont également plutôt simples : courroies, axes, roulements et les ajustements et tolérances des pièces permettent à tout un chacun de monter sa propre imprimante.
Le système de chauffe du filament de même que le système d’extrusion (direct drive ou déporté) sont également assez simple d’un point de vue ingénierie.
Bref, pour moi, les imprimantes 3D sont une émanation low-tech de technologies plus high tech et c’est dans cette vision là que Neil Gershenfeld se positionnait :wink:
Pour conclure mon propos, je dirais que les imprimantes 3D sont du low tech car on a une forte dimension capacitation (empowerment) et une réappropriation de l’outil de production (dans une certaine mesure) dans sa version simplifiée.

J’aime bien ce point de vue, des grosses machines industrielles simplifiées afin qu’elles soient accessible à tous. Les imprimantes 3D sont accessible, réparable, qui contient des éléments high tech (au meme titre qu’une perceuse ^^)
Bon la laser il y en a une open source en development mais ça ne rempli pas le côté accéssible quoi qu’il arrive.

Ce que je vois c’est que le fablab est aussi un bon lieu pour utiliser des outils classiques. Une des chose sur laquel je forme le plus est comment utiliser de la colle. C’est tout bêtes mais la plupart des personnes pense « plus il y en a mieux c’est ».

Je pense que le point important que peut apporter le principe LowTech au fablab est la réflexion autour des usages. Si on fabrique quelque chose c’est pour répondre à un besoin vital dans lesquels je fait rentrer l’art et l’education.

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Bonjour, à l’invitation de Sacha, je renseigne ici les rélfexion entre le Low-tech Lab (LTL) et le Konk Ar Lab (KAL) qui peuvent faire écho à vos réflexions.

De mon expérience (Accompagnement du LTL à Explore, co-fondateur et administrateur du KAL) le premier intérêt du rapprochement entre Low-tech et KAL est de donner à voir des low-tech. C’est facile ici avec la tiny house du LTL qui est installée au KAL et ou il y a déjà un paquet de systèmes bien designés.

Le 2ème intérêt est l’accès à l’outillage et compétences pour fabriquer des low-tech (bois, métal, …)

Le 3ème est la diffusion progressive d’une réflexion commune sur la démarche low-tech. Et commencer à aborder les besoins auxquels on répond au fablab. Qu’ils soient techniques, mais aussi social ou culturel.

Pour aller plus loin on envisage de faire un « audit » low-tech du KAL, avec la même méthodo que celui réalisé à Atelier Z permettant de ciblers des low-tech à réaliser en atelier participatif. Idéalement ces low-tech permettront de remplir le rôle joué actuellement par la tiny house. Ensuite se servir de ces « objets » pour créer des réflexions sur la démarche low-tech et proposer la formation à distance sera finalisée.

Pour conclure ce premier écho, la fabrication des low-tech doivent s’inscrire dans un mouvement plus large. Comme un fablab s’inscrit dans un mouvement plus large sur le territoire : mise en lien intergénérationnel et socio-professionel, logique inclusive et professionnelle, convivialité, transition écologique …

On réfléchit en ce moment avec la Fabrique des Energies à une convergence autour de la problématique « Territoire expérimental : la place des low-tech et des communs dans la transition énergétique ». Pour lancer des expérimentation quick and dirty sur les centrales solaire (Type SolarCOOP), la mobilité douce (vélo cargo et VAE), la micrologistique locale (Type Cargonomia, coopcycle), le monitoring électrique (type consommeters), la transformation des aliments (type néolocaux / Manu Laurent), le recyclage du plastic (type precious plastic). Y a de la route à faire :slight_smile:

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Bonjour,
Dans le cadre du projet SustainLives (2020-2021) est abordée la question de la capacité des méthodes de conception utilisées par les initiatives locales (FabLabs, RepairCafés, Recycleries, LowTech Lab, etc.) à se saisir des défis de la soutenabilité. Effectivement la réflexion autour du mouvement plus large dans lequel s’inscrit l’initiative (engagement / valeurs fortes) est fondamental.
@lemassog: au plaisir d’en discuter ensemble si cela t’intéresse, j’aurais des propositions de cadre méthodo à te proposer et à « tester » avec vous.
Au plaisir d’échanger!