La mission de Decathlon est de rendre durablement le plaisir et les bienfaits de la pratique des sports accessibles au plus grand nombre : DU SPORT POUR TOU·TES !
Pour nous, la LOW-TECH est une démarche particulièrement pertinente puisqu’elle permet de développer des savoirs-faire, des produits ou des services pour une pratique sportive à faible impact environnemental, fiable et favorisant la résilience collective, tout en questionnant profondément les besoins.
OBJECTIFS DU CONCOURS
Valoriser la culture low-tech dans la pratique sportive et révéler les talents de demain !
LES RÈGLES DU JEU
Ouvert à tout individu majeur résidant en France.
Équipe de 1 à 5 personnes.
Les projets devront être postés sur la plateforme co-creation avant le 7 juillet 2023.
Seuls les projets en phase d’idéation ou de prototypage sont éligibles.
Les projets commercialisés ou confidentiels ne sont pas éligibles.
Dans un esprit de partage, les projets répondant le mieux aux critères pourront être consultés en ligne.
LE BRIEF
La randonnée sobre et enthousiasmante !
Imaginez une solution originale à une problématique rencontrée avant, pendant ou après la pratique de la randonnée pédestre.
Par exemple :
Comment conserver ses aliments au frais lors d’une randonnée par temps chaud ?
Comment réguler sa température par temps chaud ?
Comment éviter de se perdre ?
Comment allier « confort » et « hygiène » en randonnée ?
Comment inciter les enfants à pratiquer la randonnée ?
DÉROULÉ DU CONCOURS
Inscriptions : du 15 février au 1er mai 2023.
Dépôt du projet : du 1er mai au 7 juillet 2023, via la plateforme de co-création.
Annonce des 5 projets finalistes : à partir du 13 juillet 2023
Workshop : du 18 au 20 juillet 2023, au Mountain Store Decathlon de Passy (74), pour les 5 projets finalistes.
Cérémonie de clôture et annonce du projet lauréat : le 20 juillet 2023
LIVRABLES
Lors du dépôt du projet (du 1er Mai au 7 Juillet 2023), vous devrez répondre aux questions suivantes :
À quelle problématique mon projet répond t-il ?
Concrètement, comment ça marche ?
En quoi est-ce low-tech ?
En quoi est-ce singulier, original, nouveau ?
Quelles difficultés avez-vous rencontré lors du développement du projet ?
Quelles sont vos prochaines étapes ?
Nous vous recommandons vivement de joindre des photos ou vidéos (sketchs, prototypes, expériences, test d’usage, tutoriel, estimation de l’impact environnemental, par exemple). Il est aussi possible de joindre un document pdf, à condition qu’il soit synthétique et qu’il complète les questions auxquelles vous aurez déjà répondu.
RÉCOMPENSES
Pour les 5 équipes finalistes : 3 jours au Mountain Store à Passy (74) avec les équipes Quechua pour prototyper son projet. Le forfait comprend la demi-pension ainsi qu’un remboursement du déplacement jusqu’à 150€ par personne.
Je suis super mal à l’aise avec ce genre de proposition.
J’ai vraiment l’impression qu’on tombe dans le marketing et une forme de low-tech washing avec ce genre de propositions…
J’aimerai bien comprendre de quelle manière une boite comme décathlon peut qualifier une démarche de low-tech ?
Ah mais je me pose la même question (sous-entendu que j’ai bien ma réponse !).
Tant qu’il s’agit de développer des produits innovants pour développer un marché et réaliser des profits (le motto interne de Décathlon est « People, Planet, Profit », je ne vous mens pas), on reste dans une démarche mercantile, capitaliste, productiviste qui me paraît difficilement compatible avec les idéaux de la low-tech.
Pourtant il nous faudra bien trouver les moyens d’une diffusion large des low-techs, qui dépassera le cadre du petit monde des ingénieurs. Voilà bien ma vraie question. Comment rendre la société compatible avec le projet politique low-tech ? (Puisque nous avons raison, mais qu’ils ne le savent pas ?)
Mais formulé comme ça, c’est quand même une façon d’imposer les choses que je n’aime pas. Même si je suis convaincu d’avoir vu la lumière en quelques sortes, d’être sorti d’un lourd questionnement personnel et politique en promouvant la low-tech comme réponse technique (et philosophique) à un nécessaire changement radical de société, est-ce que tout le monde verra la lumière de la même couleur que moi ?
Comment alors faire en sorte que tout le monde (mais vraiment tout le monde, pas juste les blancs bobos écolos que nous sommes très majoritairement) se saisisse de la question écologique et politique de départ ?
Merci pour le lien. J’ai l’impression qu’on est au même point de la réflexion. Je trouve que ça manque de concret pour aller plus loin. Il faudrait mettre en place des expérimentations ambitieuses, et donc avoir du soutien politique. Mais tant que nous jouerons en suivant les règles du jeu en place, nous resterons bloqués au stade de l’expérimentation quand même.
Pour moi, c’est compliqué d’être en opposition totale, même si la photo du concours est hyper high-tech et l’objectif commercial évident. Il y a la prise de conscience, le coté ludique de la réflexion, l’apport pratique de la réalisation… la randonnée c’est pas du tennis … je me demande ce qu’il peut en ressortir ? un réchaud à bois double combustion à réaliser soi-même avec des boites de conserves ou esclavagisé en Asie et vendu 49,99€ dans tous les décathlons ? Ne devrait-on pas investir et inonder cet espace ludique pour proposer plein de projets à faire soi-même avec des matériels de récupération ?
Bonjour,
Et merci pour l’info !
En effet, c’est important de garder la tête sur les épaules et de ne pas être trop naïfs, mais je crois qu’il ne faut pas nonplus jeter le bébé avec l’eau du bain , comme on dit !
Du coup, j’ai transféré l’info à l’équipe pédagogique de l’Ecole de Design Condé Lyon, et ils vont faire travailler des étudiants dessus. Cela fera pour eux un bon exercice, stimulant, et leur permettant de s’approprier la démarche LT. Et qui sait, ils en restera peut être des traces dans leur futurs métier/activités ! C’est que du plus !
Bonjour, avec mon collègue Benoit, nous sommes à l’origine de ce concours.
Nous nous manifestons par ce message dans le forum car, pour nous, il fait référence dans l’approche Lowtech.
C’est pourquoi, en transparence, je vous partage notre état de réflexion :
Nous croyons effectivement aux vertus de cette approche par contre nous rencontrons 2 points de difficulté majeurs :
La démarche est difficile à expliquer et donc à appréhender. Les définitions sont changeantes, c’est un état d’esprit pas une méthodo, les principales applications sont dans le milieu associatif ou l’urbanisme …
Comment permettre à cette démarche de changer d’échelle?